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11 avril 2005

Un lauréat de l'ISIC interviewé par le site Emarrakech !!

139693_1938341Lauréat de l’Institut supérieur de l’Information et de la communication à Rabat, Tarik Qattab est journaliste au quotidien "Aujourd’hui le Maroc" depuis son lancement, il y’a trois ans. Ayant déjà exercé la profession dans des portails Internet. Il affirme que la presse électronique ne cannibalisera pas les autres médias mais les enrichira davantage. Membre de l’équipe Actualité Nationale au sein d’ALM , Tarik Qattab a répondu présent à notre invitation. Entretien.
 
Que ressentez vous lorsque quelques journalistes déchiffrent ALM par aujourd’hui le Maghzen ? et par la même occasion quelle est votre ligne éditoriale ?


Franchement, je ne peux pas m’empêcher de rire sous cape, chaque fois qu’on me sort cette étiquette. Ceci, pour la simple raison que ça me donne plus d’importance. Plus de pouvoir aussi. Etre l’allié du Maghzen, ce n’est pas rien.
Plus sérieusement, et pour ce qui est de la ligne éditoriale, nous sommes un journal de droite libérale.
Cela explique plus d’une position que nous avons défendue au sein du journal, au risque de se voir libellé comme makhzenien.

Y’a-t-il une démocratie au sein de votre équipe et rédaction ALM ?

Démocratie est un peu vague comme concept. Mais si vous voulez dire par là que les choix des sujets traités, de la petite brève au sujet de « Couv’ » émanent des journalistes et sont discutés par tout le monde dans le cadre de la conférence de rédaction, alors oui, la démocratie est un fait chez nous.
Si vous voulez dire par là qu’il n’existe aucune espèce de censure, ni à priori ni à posteriori, oui nous sommes bien en démocratie. Si cela veut dire que chacun d’entre nous est libre, mais aussi responsable, de sa signature, là encore oui, l’équipe ALM est démocratique. 

Comment évaluez-vous la couverture médiatique de l’actualité nationale au Maroc ?

Ce qui est à regretter actuellement, c’est l’absence d’une véritable presse de proximité. La presse pêche également par manque d’investigation. Je pense qu’au lieu d’avoir les mêmes titres à la une des journaux, avec les mêmes figures comme sujets, la presse gagnerait à descendre dans la rue, à s’intéresser à ce Maroc d’en bas, qu’on prétend si bien, mais à tord, connaître. D’ailleurs, le maillon faible de notre presse n’est autre que les sujets de société. 

A votre avis la presse électronique cannibalisera -t-elle, un jour la presse écrite ?

Je ne pense pas. Ni l’avènement révolutionnaire de la radio , ni celui de la télé n’ont réussi à réduire l’impact de la presse. Je pense au contraire que la presse en ligne peut participer au développement des médias de manière générale. Un média n’en supprime pas un autre. Il l’enrichit.

Le faible taux de lectorat ne traduit-il pas une inadéquation entre l’offre et la demande de l’information relative à la presse écrite ?

Ce constat traduit pour moi l’incapacité de notre profession, comme tous les autres métiers ayant l’écrit pour support, à marquer une entrée significative auprès du citoyen. C’est moins une affaire d’offre et de demande qu’une donne socio-culturelle à la quelle il faut absolument remédier. Les gens ne lisent pas, ou peu, et c’est cela le plus malheureux.

Certains croient dur comme fer à la corruption dans les milieux de la profession journalistique ? qu ‘est ce que vous en pensez ?


Vous savez, la presse n’est finalement que le reflet de la société dans laquelle elle évolue. Il ne faut pas s’attendre, dans un pays où la corruption est un véritable système dans le système, à avoir une presse 100% propre.
Cela tient aussi de la situation socio-économique dans laquelle plusieurs de nos confrères vivent. Le journalisme a toujours été associé dans notre pays à une forme de syndicalisme alors qu’au fond, c’est un métier bourgeois, dans la mesure où il y est question d’idées.
Ceci étant, je pense que la donne est en train de changer. Le métier se professionnalise. Et il n’y a plus de place aux petits calculs.

Pouvez-vous travailler dans un journal dirigé par une femme ?

La compétence n’est pas une question de genre. Une référence comme le magazine l’Expresse n’aurait jamais eu l’aura qu’il a maintenant si, à un certain moment de son histoire, il n’était dirigé par une certaine Françoise Giroud. 

Si l’année prochaine citadine lance Khmissa pour hommes, Croyez vous pouvoir remporter le titre ?

Il n’y a rien de plus grisant que la reconnaissance. Mais je ne pense pas avoir fait quelque chose pour laquelle je mérite d’être récompensé. 

Pourriez-vous critiquer le roi sans autocensure ?

Non. Pour moi, c’est culturel. Un roi est un roi et il est à considérer avec tout le respect qu’on lui doit. 

A qui écrit Tarik Qattab ?

Il part du principe qu’il s’adresse à ce beau M. tout le monde. Avec toutes les désillusions que cela implique.

Quel est votre dernier mot à Emarrakech ?

Carpe diem

Propos recueillis par Sahar ABDELLI
11/04/2005

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Commentaires
M
en bref mon commentaire s'articulera sur les paroles de nadia yassine sur notre monarchie ...en tant que marocain qui aime son pays je proteste chez nadia yassine et je me demande de cette étrange de garder son opinion à elle même car il ne nous interesse en tant que population fière de sa monarchie constitutionnelle et je pose la question suivante qui a donné le droit à cette obscuriste de se porter parole du peuple marocain .on sais que notre pays passe par des circonstances non volues et au lieu de s'aligner derière notre roi vers la constructionsde pays , réaliser notre intégrité nationnal et territorial ....en vioe et on ecoute des voix des loups qui n'ont rien à voir avec la marocainté comme nadia et son troupe des .... on dénonce ce genre d'nterventions surtout dans ces moments ....nadia vas t en....
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